Laure D'Heeger Photographe équestre

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Voyage au Chili

L’océan

Pour certains chiliens, l’odeur du Pacifique est particulière. C’est une odeur qu’il n’y a que chez eux, au Chili, et qui n’existe pas le long des côtes françaises. La côte pacifique chilienne m’a marquée par la présence jour et nuit d’une nuée d’oiseaux pêcheurs. Des fous, des mouettes, des cormorans, des goélands et des pélicans, et bien d’autres dont j’ignore les noms. Tous réunis, ils forment un ballet à la fois aérien et aquatique, visuellement chaotique.

Les routes

Infinies, goudronnées ou terreuses, le plus en souvent en ligne droite. Ce sont des routes dont on ne voit pas le bout. Ce sont des routes sur lesquelles on perd la notion de vitesse tant la distance à parcourir est immense. Tout est grand et tout est vide. Les Andes nous regardent de loin et nous narguent car il semble que nous ne pourrons jamais les atteindre. Le désert ressemble à la mer.

Antofagasta

Au milieu de la piste cyclable, le long du vieux port, se prélassent d’imposants dormeurs. Les lobos marinos ne sont pas inquiétés par les promeneurs. Ils sèchent au soleil, d’abord la tête relevée comme le lion ci-dessous, puis étalés de tout leur long. Leur tête et leur cou semblent sécher plus rapidement, révélant ainsi l’origine probable de leur nom français: lion de mer.

La faune

Je n’ai croisé aucune trace de vie dans le désert d’Atacama à l’extérieur de la ville sauf au-dessus de 4000m d’altitude. Sur ces hauteurs, nous avons rencontré lamas, vigognes, ânes, ñandus, zorro, mouette andine, grenouille, et un rapace dont je ne connais pas non plus l’espèce. Ils se tiennent à bonne distance mais ne semblent pas effrayés par la présence des touristes. Au contraire, ils deviennent parfois opportunistes !

Les geysers

C’est avant le lever de soleil que nous pouvons voir le mieux l’activité du site de geysers El Tatio. La voiture indique une température extérieure de -8°C. L’écart de température entre l’air ambiant et l’eau jaillissant des profondeurs de la Terre crée des colonnes imposantes au-dessus des orifices. C’est bien un spectacle géothermique illuminé par le soleil matinal que nous admirons.


Pour finir, quelques photos de la photographe photographiée !

J’étais comme une enfant devant les lions de mer si proches !

Photo non contractuelle de mon niveau réel en sandboard…